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«J'ai trouvé cette formation très intéressante. »
J'avais un peu peurau début que ce soit trop scolaire ou rengaine comme d'autres formations peuvent l'être mais non. On a pris le temps d'étudier nos cas d'élevages individuellement pour trouver des solutions adaptées. Pour moi l'objectif c'est d'éviter de "choper des saloperies" de mettre moins les animaux face à des maladies potentielles qui pourraient venir de l'extérieur. Au final c'est moins de frais vétos. Et puis il y a le bien-être de l'éleveur ! Quand on soigne une bête faut du temps, on se tracasse, çà coûte de l'argent, on ne sait si on va arriver à la sauver ... Bref l'éleveur est bien si tout va bien à côté.

«çà permet de réfléchir à l'organisation de son élevage. »
Dans le contexte de grippe aviaire et de peste porcine, il nous a semblé important de se former à la biosécurité. j'ai donc participé à la session pour mon GAEC. Je voulais identifier les zones à risques sanitaires sur l'exploitation, voir la cohérence des différentes voies d'accès... Cette formation permet de se remettre en cause par rapport à nos habitudes de travail. On s'est dit qu'il serait bien, par exemple, de placer le matériel de CUMA dans une zone "grand public" car il n'est pas très logique que les adhérents aillent jusqu'au fond de l'exploitation pour les récupérer. En observant notre plan d'organisation, je me suis rendu compte que notre organisation n'étaient pas trop mauvaise. les batiments sont conçus de telle manière que l'on avance progressivement vers les zones les plus sensibles, avec une présences des animaux. Un point d'eau avec du savon est placé à l'entrée dans la laiterie. mais ce qu'il manquait, c'était une signalétique. Ce sera désormais chose faite !

« Il s'agit d'un travail global sur l'animal »
Après une journée de formation en septembre, l'éleveuse était déjà très enthousiaste : «je suis extrêmement contente. J'ai commencé à pratiquer l'acupuncture le soir-même de la première journée de formation, sur un veau qui montait en température et auquel je ne pouvais pas administrer d'antibiotique car il devait partir en boucherie. Je l'ai approché gentiment, j'ai trouvé les points et les aiguilles sont rentrées toutes seules.
Le lendemain, il était en pleine forme et la température était descendue. J'ai eu l'occasion de traiter également une vache qui s 'était couchée sur un caillebotis et qui est restée presque 48 heures sans manger ni boire. Elle ne ruminait plus. J'ai fait 8 à 9 aiguilles afin de renforcer son immunité, la réchauffer et lutter contre la douleur. Elle a fini par se relever et tout est reparti normalement. J'exerce le triangle d'immunité chez certains veaux à la naissance. » Cette méthode vient compléter et non se substituer totalement à l'allopathie : « l'acupuncture est très bien en prévention ou lorsqu'on voit les premiers signes de la maladie, lorsque celle-ci n'est pas trop avancée ».
Outre l'acupuncture, c'est à une approche différente, plus fluide de l'animal que l'éleveuse s'initie grâce à cette formation : « Il faut se sentir prête et disponible. Cette formation m'aide dans la manipulation des animaux. Je me remets en cause, je me dis qu'en étant patiente je ne perds pas de temps. Aujourd'hui, j'ai moins de problèmes à rentrer les vaches pour la traite par exemple... ».
Nathalie Bessonneau n'a aucune envie d'arrêter : « en un mois à peine, j'ai déjà utilisé 100 aiguilles ! ». Et au fur et à mesure de la pratique, de nombreuses questions lui viennent en tête.

«On a une vue d'en haut de notre exploitation»
Avant de m'installer, j'ai travaillé pour la direction des services vétérinaires. Sur mon exploitation, j'ai déjà beaucoup réfléchi au sujet de la sécurité sanitaire car c'est un point qui me tient à coeur. Les problèmes sanitaires, c'est une perte de temps, d'argent , de productivité. Ce qui est intéressant dans la formation, c'est que l'on a une vue aérienne de notre exploitation. Au quotidien on ne voit jamais notre ferme sous cet angle-là. On observe les flux et on visualise rapidement ce qui ne convient pas. on n'est jamais dans le jugement. On s'aperçoit tout seul des erreurs, et le ait d'être en groupe permet d'échanger ensemble sur des solutions =, des voies d'amélioration. Sur mon élevage, les pancartes permettent de clarifier les choses pour les intervenants qui sont nombreux.
