La section caprine du GDS 49 tournée vers l’avenir
Depuis la dernière campagne la section caprine connait un nouvel élan.
Dans un premier temps, une cinquantaine de questionnaires ont été réalisés en élevage. Ils ont permis de faire ressortir les attentes des éleveurs envers le GDS49. Cela laisse penser que le GDS était très peu sollicité par les éleveurs soit, par manque de contact régulier, soit par manque d’informations sur les prises en charge. De plus, les élevages avec plusieurs productions cotisent plus souvent pour l’atelier bovin que pour l’atelier caprin.
Il en ressort également que, selon les pratiques d’élevages, les attentes ne sont pas les mêmes. Par exemple, des éleveurs en transformation totale souhaiteraient des aides sur des analyses de lait, tandis que les éleveurs en collecte ne font peu, voire pas d’analyses.
De plus, une étude des aides directes reversées aux éleveurs a permis de mettre en évidence que les demandes venaient souvent des mêmes éleveurs.
Pour répondre à ces remontées terrain le GDS Maine et Loire a décidé de mettre en place une « commission sanitaire caprine » composée de la technicienne caprins, de la vétérinaire du GDS ainsi que de 7 éleveurs caprins du département. Cette commission aborde tous les sujets en rapport avec la section caprine : budget, formations, aides directes, communication… Elle regroupe des éleveurs caprins avec des pratiques différentes tel que l’élevage biologique ou la transformation à la ferme… Cela permet de trouver des actions qui s’adaptent à tous les systèmes d’élevage afin que tous les éleveurs puissent en bénéficier.
La 1ère commission sanitaire caprine a eu lieu le mardi 18 Mai 2021.
Dans un premier temps, il a été abordé le sujet du prix de la cotisation. Le souhait était de ne pas l’augmenter et donc de mettre en place de nouvelles actions qui « rentrent » dans le budget actuel de la section. Toutes les propositions d’actions recueillies dans le questionnaire ont été abordées dont trois ont été retenues pour budgétisation puis validation au Conseil d’Administration.
Dans un second temps, la commission a souhaité aborder le sujet des installations caprines. Une enveloppe d’aides est prévue, par le GDS49, pour les JA afin qu’ils puissent réaliser des analyses sur des achats ou des reprises de cheptel. Malgré des installations, celle-ci n’a pas été utilisée cette année. La commission souhaite mettre en place une communication plus importante sur les installations, afin que la technicienne de secteur puisse prendre contact avec ces JA pour proposer cette aide ainsi que des visites de suivi sanitaire plus régulière. De plus, le classeur « guide sanitaire de l’élevage caprin » très apprécié des éleveurs présents en commission pourra être donné aux JA afin d’avoir des repères en cas de problèmes sanitaire.
Entre 2010 et 2019, le nombre d’éleveurs adhérents est resté stable (entre 70 et 80) alors que le nombre de caprins cotisants présente un écart de 500. En 2020 les effectifs ont été remis à jour sur la base du nombre de caprins déclarés par les éleveurs d’où la nette augmentation. La redynamisation de la section a aussi permis une augmentation du nombre d’éleveurs cotisants.
Le sujet des formations a également été abordé. Plusieurs thèmes ont été mentionnés par les éleveurs tels que : bâtiments, médecines naturelles, alimentation… C’est « éleveur infirmier de ses chèvres » qui a été retenu en 2 dates dans 2 lieux (Nord et Sud Maine et Loire). La formation sera animée par des vétérinaires du département qui s’occupent de cheptels caprins dans leur clientèle.
Le dernier thème abordé lors de cette commission était la création de la plaquette caprine pour la campagne 2021-2022. Elle contiendra les informations habituelles avec les services, le montant de la cotisation mais aussi la présentation des éleveurs qui forment cette commission puis une page pour la section ovine.
En bref, la section caprine se dynamise avec des nouvelles actions, de nouveaux contacts terrain (via la technicienne et les délégués) et une présence plus importante auprès des éleveurs. Dans son sillage la section ovine tend aussi à se développer afin que les éleveurs de petits ruminants soient soutenus par le GDS Maine et Loire.