Dossier du mois – Septembre 2022 – Nouvelle campagne

La rentrée est toujours chargée au GDS avec le Festi’Elevage, le démarrage de la nouvelle campagne de cotisation pour les espèces bovines, ovines et caprines mais aussi avec la préparation de l’Assemblée Générale.

Vous avec du recevoir votre appel de cotisation dans vos boites aux lettres il y a quelques jours, basé sur la moyenne des animaux présents dans votre cheptel l’année précédente.

Après une année de gel des montants de cotisation, et au regard de l’inflation actuelle, les élus ont validé une augmentation de 5.2%. Mais bonne nouvelle cette augmentation est compensée en majeure partie par la diminution de la ligne spécifique pour lutter contre la BVD.

BVD :

Et oui, cette ligne a été créée pour financer la surveillance et l’éradication obligatoire de la BVD en juillet 2019. Nous avançons bien, nous engageons moins de plans d’assainissement. En conséquence, nous diminuons l’appel pour financer cette action. Aujourd’hui 87% des cheptels sont favorables au regard de la BVD.

En 2021, le GDS faisait évoluer les modalités de dérogation au contrôle d’introduction en ajoutant la qualification NON IPI comme critère supplémentaire. Cette évolution était accompagnée d’une aide à l’analyse de 80% du montant HT pour les adhérents GDS. 4932 analyses BVD ont été subventionnées sur la dernière campagne sur les 8136 réalisées par tous les éleveurs du département. Le reste à charge est inférieur à 1 euro sur les analyses, pensez-y ! N’oubliez pas que le veau issu d’une vache achetée gestante est aussi un achat, dépistez-le via un bouton auriculaire ou une prise de sang par votre vétérinaire. 83 bovins positifs ont ainsi été dépistés. Les analyses restent essentiellement faites à l’achat et non à la vente, d’où l’importance de la quarantaine.

105 000 bovins présents en 49 sont qualifiés NON IPI (24.5%). Divers critères existent pour qualifier : des critères directs via des analyses sur le bovin ou des critères indirects. Par exemple si vous testez le veau et qu’il est NON IPI, la mère est également qualifiée. Avoir un statut sérologique favorable ne permet pas de qualifier les bovins NON IPI.

Depuis septembre les cheptels laitiers régulièrement négatifs passeront de 2 à 4 laits de tank par an pour optimiser tous les critères indirects. Avec 6 laits de tank négatifs ET les introductions dépistées en BVD, les veaux laitiers seront qualifiés NON IPI dès leur naissance et la mention sera inscrite sur les cartes vertes. L’équivalent n’existe pas en allaitant car la surveillance sérologique n’est faite qu’une fois par an.

Paratuberculose :

L’autre action phare du GDS pour les bovins est la paratuberculose. Pour rappel les premiers indicateurs cheptels ont été déployés en 2012. 76% des cheptels disposant d’un indicateur ont un résultat très faible sur la dernière campagne. La répétitivité des indicateurs est primordiale pour conclure le faible risque de présence de paratuberculose dans le cheptel.

C’est ainsi que les GDS du Grand Ouest avait travaillé en 2016 sur une attestation basée sur les indicateurs de mélange contrairement à la qualification AFSE (ex-ACERSA) basée sur des analyses individuelles, pour venir valoriser les statuts des cheptels.

En complétant vos indicateurs avec une analyse PCR sur l’environnement pour vérifier la non excrétion, le risque d’avoir la paratuberculose est ainsi inférieur à 3 pour 1000. A partir de septembre, les coûts liés à l’obtention de l’attestation seront remboursés à 100% par le GDS en formule sécurité. Afin de sécuriser cette qualification, les analyses paratuberculose à l’achat seront également prises en charge à 60% pour les éleveurs engagés. Les bovins nés dans le cheptel auront ainsi la mention sur leurs cartes vertes.

650 éleveurs sont aujourd’hui éligibles (sous condition d’une PCR d’environnement négative) dont 250 vendent des animaux à l’élevage. Être sous attestation Grand Ouest permettra de mettre en avant la bonne gestion sanitaire du cheptel. Le marquage sur les ASDA sera également appliqué pour les cheptels engagés dans la qualification AFSE.

 

Vous pouvez retrouver l’ensemble des actions GDS ci-dessous

Petits ruminants :

La dynamique de la section caprine est bien installée, avec une commission technique composée d’éleveurs qui propose de nouvelles actions et se tourne vers l’avenir. Les bienfaits se font déjà ressentir avec des nouveaux adhérents, des aides reversées aux éleveurs qui atteignent les deux tiers du budget caprin. La carte de services de cette année n’a pas de nouveauté mais les plafonds d’aides réajustés à la hausse sur les coproscopies et diarrhées après une année de lancement. Des réflexions sont en cours pour développer d’autres services en prenant en compte l’équilibre budgétaire. Les GDS travaillent à la reprise de la gestion du CAEV avec un nouveau protocole d’acquisition et maintien de la qualification. Il est jusque-là géré par la DDPP. La validation de kit d’analyses en mélange est en cours dans le but de toujours optimiser au mieux l’investissement des éleveurs.

Ce nouvel élan doit inspirer la section ovine où des actions sont à mettre en place. Pauline Mahé, technicienne petits ruminants, ira à la rencontre d’éleveurs ovins pour déterminer les besoins sur le volet sanitaire afin de monter un commission technique ovine pour actualiser la carte de service. Si vous êtes d’ores et déjà motivés à faire avancer les questions sanitaires ovines n’hésitez pas à nous contacter.

Vous pouvez retrouver l’ensemble des actions GDS ci-dessous

 

 

Le GDS a pour mission d’accompagner et soutenir les éleveurs pour une bonne gestion sanitaire individuelle et collective. Mais il se doit également de valoriser le bon état sanitaire des cheptels, accent qui sera mis cette année !

Afin que l’ensemble des adhérents soient mieux informés des actions du GDS, les élus voteront à l’Assemblée Générale Extraordinaire du 13 octobre l’ouverture de l’AG à tous ses adhérents.