La bonne santé des chèvres

Elevage Caprin

Savoir protéger son élevage pour une meilleure rentabilité.

 

Une des clés de la réussite d’une installation est le bon état sanitaire de son troupeau. La bonne santé des animaux est essentielle à la santé économique des élevages: moins de pertes, plus de productivité…c’est d’avantage de rentabilité. Elle est aussi un facteur de bien être animal qu’il est important de considérer.

 

Avant tout, ne pas introduire de maladies

La principale porte d’entrée des maladies est bien entendu l’achat d’animaux. Qu’il s’agisse de boucs ou de chevrettes, il est capital de n’introduire des animaux qu’après s’être assurer que leur statut sanitaire soit compatible avec celui de son propre cheptel. En particulier on s’attardera sur la Fièvre Q, la Chmamydiose et de la paratuberculose. Le GDS vous accompagnera techniquement sur les prélèvements à réaliser et financièrement (selon les GDS) sur les frais d’analyses.

Ce point de vigilance est CAPITAL notamment dans le cadre de projet d’installation ou d’agrandissement de troupeau: trop de fois, on déplore d’importantes mortalités qui peuvent survenir parfois plusieurs mois après les achats.

Les microbes peuvent aussi être introduits par les intervenants extérieurs (y compris les voisins qui viennent donner un coup de main): un point d’eau et de désinfection doit être aménagé dans tous les élevages.

Aussi, la circulation des véhicules doit être limitée, et idéalement un parking devrait être matérialisé.

Légende pour photo lave-bottes : un lave-bottes équipé de désinfectant est très utile pour les intervenants extérieurs

 

Maintenir les animaux en bonne santé

Comme chacun le sait, le maintien des animaux en bonne santé intègre, outre l’alimentation, la mise en place de moyens de prévention adaptés (vaccination, antiparasitaires…), et le bien-être de façon générale.

La qualité de l’eau est également importante . Une analyse annuelle lorsque l’eau est issue d’un forage ou d’un puits est fortement recommandée.

Le qualité du logement est tout aussi importante. Un défaut de ventilation, des surfaces ou des volumes d’air non-adaptés sont rapidement sanctionnés par des problèmes sanitaires (respiratoire…).  Un conseiller sanitaire spécialisé intervient dans les élevages pour identifier les points faibles d’un bâtiment et les mesures de correction à mettre en place.

 

En cas de problème, agir vite

Quand survient un problème sanitaire, plus tôt on intervient, plus tôt le problème pourra être résolu… et moindre seront les pertes.

Le vétérinaire est votre interlocuteur privilégié; son diagnostic orientera vers les 1ères mesures à mettre en place. Il sera souvent necessaire de confirmer le diagnostic par un ou des examens de laboratoire. Pour cette raison des “kits” proposés par le GDS permettent la mise en oeuvre rapide des  analyses nécessaires à la recherche des agents infectieux en cause tels que le Pack chevreaux, le Pack Chèvre ou encore le protocole OSCAR en cas d’avortements répétés.

Ne pas oublier que les animaux malades représentent des sources très abondantes de pathogènes et sont particulièrement à risque concernant la diffusion des maladies au sein du troupeau. En pratique, il est donc essentiel d’isoler ces animaux dans un endroit non accessibles aux autres animaux.

 

L’ensemble des moyens qui permmettent d’empêcher l’introduction et la dissemination des pathogènes au sein de l’élevage mais aussi leur diffusion hors de l’élevage, sont ce que l’on appelle les mesures de biosécurité. Les GDS peuvent aider les éleveurs à construire le plan de biosécurité adapté à leur élevage.

 

Article de Thierry Renaudineau du GDS Vendée